caenozoic

il y a une heure, elasmo a dit :

Personnellement j'aime bien ce genre de réchauffé, les jaloux qui ne font rien, sont toujours les premiers à faire c----r le monde !

Je vais profiter de la fin de cet hiver pour me lancer dans des séries de clichés en vertébrés essentiellement donc la suite à venir bientôt !

Merci J.F., ça sent un peu le réchauffé mais hier on m'a dit que je n'avais pas déposé de cette faune sur Géoforum ! je vais rattraper cet oubli. 

Voici quelques planches de vertébrés, dents et vertèbres essentiellement, du Rupélien (Stampien) du nord Essonne.

Planche A : Chondrichtyens (requins)

Figs 1-5 : Notorynchus primigenius (Agassiz, 1843) ; 1-2) dents symphysaires de la mâchoire inférieure, 3) dent parasymphysaire de la mâchoire supérieure ; 4-5) (mâchoire supérieure) : 4) dent postéro-latérale, 5) dent postérieure. Figs 6-7 : Squatina angeloides Van Beneden, 1873 ; 6) dent latérale, 7) dent antérieure. Figs 8-9 : Striatolamia macrota (Agassiz, 1838), dents latérales. Collection privée. Matériel provenant de la butte Chaumont à Champlan (1), niveau 10. Orientation des vues : a) face labiale (externe), b) face linguale (interne), sauf 6b, vue en face occlusale.

Planche B : Chondrichtyens (requins)

Figs 1-14 : Carcharias acutissima (Agassiz, 1843) ; 1-7 (mâchoire supérieure), 1-2) dents parasymphysaires, 3) dent antéro-latérale, 4-6) dents latérales, 7) dent postéro-latérale ; 8-14 (mâchoire inférieure), 8-9) dents antérieures, 10) dent antéro-latérale, 11-13) dents latérales, 14) dent postéro-latérale.

Figs 15-25 : Araloselachus cuspidatus (Agassiz, 1843) ; 15-20 (mâchoire supérieure), 15) dent parasymphysaires, 16) dent antérieure, 17-19) dents latérales, 20) dent postéro-latérale ; 21-25 (mâchoire inférieure), 21) dent parasymphysaires, 22-23) dents latérales, 24-25) dents postéro-latérales. Matériel provenant de la butte Chaumont à Champlan (1), niveau 10. Orientation des vues : a) face labiale, b) face linguale.

Le 20/11/2021 à 20:11, amateurdefossiles a dit :

Les requins sont des poissons.

Je dirais requin.

Ca ressemble en effet à une dent de poisson malmenée !

Quand aux requins qui sont des "poissons" , il faudra reprendre un peu les bases de la phylogénétique. 

Une journée consacrée à la géologie dans la vallée de la Chalouette proche d'Étampes est organisée. Tout un programme vous est proposé, il est organisé par la réserve naturelle des Sites Géologiques de l'Essonne.

Le détail de cette journée est listé dans le flyer joint. 

Vous êtes les bienvenus pour participer à ce bel événement !

Journee patrimoine geologique 09102021 HD.pdf

très (trop)  léger pour un fossile de 25 cm de long. 

Initialementil y avait des restes attribués à un pélécaniforme des Diomédéidés  mais le genre Rupelornis est plus crédible.

Sinon pas d'autres espèces de rencontrées pour l'instant.

oui, Figs 9,10 et 11 de très rares ossements attribués au genre Rupelornis van Beneden, 1871 (famille des Diomedeoididae), petit voilier marin d’une quarantaine de centimètres. 

Géologie et paléontologie du Nord Hurepoix (Essonne),

Cette étude repose sur des observations de terrain et des prélèvements effectués sur 14 sites géologiques dont la plupart ont disparu. Une coupe inédite du Stampien (34-28 millions d’années) allant des Argiles vertes de Romainville jusqu’au Calcaire d’Étampes est présentée. L’inventaire des fossiles, issu de collections privées, révèle des peuplements marins jusqu’alors relativement méconnus représentés par 65 espèces de vertébrés : poissons, mammifères, reptiles, une quarantaine d’invertébrés : mollusques, annélides, crustacés, échinodermes, ainsi que des végétaux marins et continentaux. 18 planches, 77 pages, de nombreuses cartes, figures et coupes complètent ce travail.

Cet article est publié par l’Association des Géologues du bassin de Paris sous la référence : Baut et al., 2021. Stratigraphie, vertébrés marins et peuplements associés de gisements disparus du stampien du nord du Hurepoix. Bulletin d’Information des Géologues du bassin de Paris, volume 58 n°2. Pour tout renseignement et commande : secretariat.agbp@gmail.com

Ca peux correspondre à Pristiophorus, pas courant dans nos quartiers !

N'oublions pas le genre Nebrius qui est bien présent dans l'éocène tunisien.

Mon fournisseur de tamis depuis longtemps ! https://www.tamisbois.fr/nos-produits/les-tamis

Ca pourrait être une hypophyse de vertèbre  de sirénien ?

La photo n'est pas top et le reste fossile ne l'est pas non plus.

Le 02/01/2021 à 12:51, Tiktaalik a dit :

Merci pour l'identification et les conseils caenozoic. Deux questions me viennent : pour le genre Kaupitherium, y a t-il une espèce associée (bronni ?) ? J'ai lu que l'ancienne espèce Halitherium schinzii avait été séparée en deux espèces distinctes.

 

 

Oui, deux espèces reconnues par M. Voss, Kaupitherium gruelli et Kaupitherium bronni . Mais la différenciation de ces espèces sympatriques reposent surtout sur des particularités de l'anatomie crânienne dont la forme du museau et l’absence ou la présence d’incisives alors c'est dire que la quasi totalité des restes osseux isolés de ces siréniens seront mis en sp.

L'espèce est connue en Atlantique mais je n'ai jamais rencontré de dents dans mes récoltes.

Fragment de cote de Kaupitherium et c'est de l' Oligocène.

Pour retirer de l'argile : eau oxygénée ou Peroxyde (c'est trouvable dans des magasins de bricolage) attention, gants et lunettes EPI, c'est mieux pour vous.

Bonjour, avec des cotes d'aspect aussi dense, vous pouvez penser à du sirénien. Dans la région, c'est plutôt du sirénien oligocène du genre Kaupitherium.  Avec de la persévérance et de la chance, vous pourrez trouver des éléments plus facile à identifier, les dents par exemple.

Navré d'intervenir si tardivement.

J'ai déjà vu une cote ou deux, légèrement orangées, de Kaupitherium prédatées comme celle  venant de l'Aquitaine (je ne les possède pas en ce moment, désolé !).

Les traces sont modérément profondes mais suffisamment pour que la couleur brune ressorte.

Ce matériel n'avait pas été "retouché" , il a été extrait de niveaux argilo-sableux du Rupélien du BP.

Je n'ai par contre pas d'explications à apporter sur ce sujet.

Peut être faut il y voir une attaque de champignon de type Mycelites ossifragus ? 

une intervention faite avant que l'ossement ne soit enfoui dans un milieu anoxyque ?

Les côtes de siréniens sont particulières car très denses, le revêtement de ces dernières est peut être aussi "particulier" ?

Un joli sujet de réflexion sans doute !

+1 avec elasmo. Et les contraintes optiques sont toujours là malgré l'arrivée du numérique et des logiciels divers.

Belles planches, beau matériel ! une publi ? un jour, peut être ? en tout cas, ce serai justifié.

La famille des Balanidaes contient pas loin d'une vingtaine de genre dont le celui des Balanus. 

Si certains genres sont très différents de celui évoqué d'autres sont d'apparence assez semblables.

un fragment de cypraea

Un centrum de vertèbre mais de quoi ?

vous êtes très forts ! attribuer un genre (et une espèce) à partir d'un moule interne, sans aucune information de la taille et l'origine géologique.

Ce sont des moules internes de bivalves. Sur la première photo, les deux valves sont en connexion.

Sur la valve de droite, il y a une trace de vers (annelidae ?) calcaire.