minbe

Pour moi, ce serait bien une ferbérite, variété Reinite.  Il s'en est trouvé à Puy-les-Vignes...

Michel

il y a 33 minutes, Michel de Champigny a dit :

Bonsoir,

Ça vient de Blaton en Belgique.

A l’œil nue, ça forme un très mince dépôt blanc gris jaunâtre sur une roche noire. On observe également de petites boules blanches

A la bino, on voit ça (dimensions de la photo: 4,4 x 3,3 mm).

Je pense à de l'aragonite, mais sans certitude.

Je n'ai pas fait de test car les échantillons sont petits.

Un forumeur belge et/ou connaissant bien ce gisement peut-il m'en dire plus ?

Merci d'avance.

Michel

Bonjour Michel,

Je pense que c'est de la ferristrunzite, un des minéraux "phare" du site.

Michel

.

Bonjour Monsieur Pourquoi,

Voici quelques éléments de réponse à vos questions :

Qu'est-ce qui fait que la minéralogie est autre chose qu'un type de collection, comme la philatélie peut l'être ?

Les minéraux sont l’œuvre de la nature et les timbres sont fabriqués par l'homme.  La fabrication des timbres n'a plus aucun secret, ce n'est pas le cas des minéraux....

En quoi ces ouvrages, classiques s'il en est, sont des ouvrages pouvant être qualifiés de scientifiques ?

Ils ont été écrits au 19e siècle.  A cette époque, la dimension "naturaliste" était importante.  Aujourd'hui, elle est outrancièrement reniée.  Mais cela ne touche pas que les minéraux !  C'est le cas de collections d'animaux empaillés (musées zoologiques) par exemple ou d'herbiers etc...

Faire l'inventaire minéralogique d'une région n'a, à mes yeux, pas plus  mais pas moins d'importance que celle de faire un inventaire des plantes ou des oiseaux ou des insectes s'y trouvant.

Est-ce qu'ils ont permis de réaliser de véritables découvertes scientifiques (sur la géologie tout particulièrement) ?

Oui et non !  Avant de comprendre comment fonctionne la nature, il faut d'abord la décrire.  C'est ce qu'ont fait les naturalistes des siècles précédents.

Faut-il toujours qu'il y ait forcément des débouchés (découvertes etc...) à toute recherche ?  Je ne le pense pas.  A trop négliger les sciences fondamentales dont la minéralogie, on se coupe des racines du réel et on tombe trop vite dans le mercantilisme (la recherche doit déboucher aujourd'hui très rapidement sur du profit; c'est une vue à très court terme et c'est une erreur...)

Chacun pensera ce qu'il veut de ce que je viens d'écrire.

Michel

Non, non il s'agit bien de valentinite.  A la loupe binoculaire, on voit bien les cristaux caractéristiques de l'espèce.  Je ne suis cependant pas équipé pour faire des photos d'échantillons micro.

Près du travers-banc Saint-Robert, il ne reste que quelques maigres haldes le long du chemin et dans le petit bois.

ci-dessous quelques photos prises au mois de Juillet.

Michel

La carrière de Menet (Ménoyre) a été réactivée pour tirer quelques blocs de pierre.

ci-dessous deux photos prises en juillet.

Les grenats lichénoïdes sont fréquents.  J'ai trouvé pas mal d'enclaves mais pas très bien minéralisées...; pas de saphirs...

Michel

Près du vieux bâtiment minier du Dahü (toujours debout en juillet), présence d'anciennes haldes recoupées par des chemins.

Michel

Visite du puy de la poix près de Clermont-Ferrand en juillet.

Voici quelques photos du site

Michel

Juste pour alimenter ce post : quelques stibines recouvertes de valentinite de La Chassagne (Saint-Just près Brioude), Haute-Loire.

Michel

Bonjour,

Je vous ai envoyé un message privé.

Michel

Il y a 2 heures, Michel de Champigny a dit :

On n'est en général pas bien conscient de ce que peut représenter une contamination de l'eau par des métaux lourds. L'OMS a fixé une norme directrice pour l'uranium dans l'eau à 15 µg/l (ou 0,015 mg/l). Donc au delà de cette concentration, l'OMS considère l'eau comme non potable. 1 gramme d'uranium (soit 1 million de µg) qui se solubiliserait et passerait dans l'eau est donc susceptible de contaminer environ 66 m³ d'eau au point de la rendre non potable.

On peut ainsi citer d'autres cas comme le mercure par exemple pour lequel la norme en France est de 10µg/l (susceptible de baisser dans les prochaines années). 1 g de mercure peut donc potentiellement polluer 100 m³ d'eau. 1 g de mercure, ce n'est pas beaucoup quand on pense aux anciennes piles boutons, aux tubes fluorescents, aux contacteurs électroniques, etc...

Et ainsi de suite pour Pb, Cd, Al...

Michel

Oui, mais heureusement, beaucoup de substances (dont la plupart des minéraux naturels) sont "insolubles" au sens du chimiste.  C'est à dire que leur solubilité est tellement faible que la solution saturée que l'on pourrait réaliser ne renfermerait que fort peu de matière dissoute.  Et en plus, on n'arrivera sans doute jamais à produire des solutions saturées si le milieu est percolé régulièrement.

Michel

Bonjour,

N°1 : Erythrite sur minerai de cobalt - Maroc

N°2 : Sans doute sphalérite fort abîmée dans barite blanche (mais ce n'est qu'une identification sur photo)

N°3 : Cristaux de barite recouverts de quartz.

1602 Marcello 4095 Sphalérite Corta San Valentin, La union, Murcia, ESP 3mm web.jpg

Sphalérite Corta San Valentin, La union, Murcia, Espagne 3mm

Bonjour,

S'agit-il vraiment de sphalérite ? La morphologie cristalline me fait plus penser à un carbonate (sidérite?).

Michel

Magnifique la fluo... Quel bonheur de pouvoir trouver une pièce comme cela ! (c'est le néophyte qui parle...)

Toujours lors des tribulations cévenoles de Noel, j'ai trouvé près d'une mine de Fe / Pb / Zn ce morceau là (près d'une dizaine de cm de long), pas très loin de nodules de marcasites... C'est courant, comme forme pour du minerai de fer ? (je crois qu'il était encore mouillé lorsque j'ai pris la photo...)

Bonjour Monsieur Pourquoi,

L'échantillon que vous avez photographié n'est pas un minerai de fer mais bien un minerai de zinc. C'est ce que les mineurs appelaient de la "calamine". Dans votre contexte, il doit certainement s'agir de smithsonite. Bravo pour toutes vos trouvailles.

Michel Blondieau,

Belgique

Attention ! La collecte de minéraux ou roches dans le parc national est strictement interdite. Les autochtones sont très soucieux de cela. Ramasser quelques obsidiennes vaudra de nombreux coups de klaxon. Et il en est de même des augites. L'endroit (Montana Ayosa) a été décrit dans des revues il y a une quinzaine d'années. Quand j'y ai été en 2002, un chauffeur de bus s'est arrêté et m'a prié de quitter les lieux sinon il appelait la police...

Par contre, si la collecte d'échantillons ne sera pas possible, il s'agit d'endroits magnifiques à visiter.

Bon amusement,

Michel

Etonnant ! Le minéral a-t-il été analysé ?

Michel

Feuille du gisement de Bois d'Asson en Provence ???

Bonjour,

Pour moi qui habite en Belgique pas très loin des Ardennes françaises, je pense que ces pierres vertes sont des déchets industriels (sidérurgie). Ile me semble voir des trous (bulles) qui pourraient conforter cette hypothèse mais la qualité des photos n'est pas top.

Dans cette région, il y a beaucoup de sites intéressants mais leur localisation n'est pas toujours aisée...

En juillet 2014, j'ai visité les sites suivants :

- Vaulry (intéressant mais il faut se guider à la boussole pour retrouver les bons endroits !; attention aux aspics !)

- Chédeville (Outre la lépidolite abondante, on peut retrouver aussi de jolies apatites mais hélas, je n'en ai pas trouvé...)

- Mas Barbu (les micas sont plus qu'abondants et assez esthétiques; par contre les phosphates sont vraiment rares... attention aux aspics !)

- Le Pécout (micas et parfois béryls mais les déblais ressemblent à Verdun après la première guerre mondiale ...)

- Vilatte Haute et basse (micas, lollingite et arséniates/phosphates très rares; je n'ai pas trouvé de béryl...) Belle balade et site important de la minéralogie française.

- musée d'Ambazac qui vaut plus que le détour !

Ces sites sont souvent enfouis dans une végétation inextricable et il faut bien préparer son itinéraire pour retrouver ces sites.

Mais il y a du potentiel.

Bonne chance et bon amusement !

N'étant pas de la région, je ne saurais pas vous aider plus ...

Michel

Il y a plus de trente ans, j'avais collecté des feuilles dans les diatomites de la région de Murat (Faufouilloux).

J'avais trouvé le site en lisant le guide géologique régional "Massif central" écrit par J.M.Peterlongo et édité aux éditions Masson en 1972.

A la page 122 de ce guide, on peut lire :

"... diatomites de faufouilloux et de Sainte-Reine (Villafranchien) ....." Plus loin dans le texte "... Sans descendre au fond (de la carrière), on peut voir ces diatomites sur des tas en bordure de la route : elles sont très riches en empreintes de feuilles. Leur âge est villafranchien (Prétiglien à Tiglien) ..."

Ce texte est déjà ancien et je ne sais pas si l'âge mentionné est encore pertinent.

Michel

Concernant les photos du Fournial, il me semble que les parties métalliques gris argenté sont de l'arsénopyrite.

Michel

Bonjour,

J'ai visité ces sites (rapidement) au mois de juillet.

Sur la carte de localisation, j'ai ajouté en tireté la présence de petits sentiers permettant d'accéder rapidement aux deux sites.

Garer sa voiture près des bulles de collecte des verres et carton ("V") sur la carte.

A pied, remonter un peu la route sur une centaine de mètres. Avant les glissières de sécurité, on voit un petit sentier bucolique en pente douce; le suivre.

En bas de la pente, on arrive à un croisement avec un autre sentier plus ou moins horizontal. Le suivre sur la droite en longeant une prairie. On passe ensuite sur un petit pont (petite rivière) . Directement après, il y a un chemin sur la droite qui monte fort et un sentier sur la gauche (ce sentier mène directement à la vilatte basse). Ne pas prendre le sentier en forte pente qui longe la rivière. Continuer tout droit plus ou moins horizontalement sur une petite centaine de mètres. A droite du sentier , on repérera une petite carrière (sans intérêt). A cet endroit, grimper un peut l'accotement sur une hatueur de deux mètre vers cette carrière. Ne pas rentrer dedans mais suivre alors un sentier mal tracé au début mais plus facile à suivre après (mis en tireté rouge sur la carte). Suivre ce sentier qui monte. On arrive directement à la carrière de la Vilatte haute.

C'est effectivement un site intéressant à voir mais pour ce qui est des trouvailles, il faut être courageux et y travailler des jours et des jours ...

Pour la Vilatte basse, c'est vrai que la carrière est noyée mais il y a quelques déblais aux alentours dans lesquels je n'ai vu que des micas noirs mais je n'ai pas cherché beaucoup.

Mais ce sont de jolis coins qui valent la balade.

Idem pour le Pécout et pour le Mas Barbu.

Bonne chance !

Michel

Bonjour,

Ce genre de formation est possible en Belgique à Liège.

Voir le lien suivant :

http://www.minera.ulg.ac.be/

Michel

Si c'est pour de la poussière (donc de fines particules), elles partirait peut-être avec un coup de "soufflette" (un petit compresseur/pompe a pneu avec une buse assez fine), enfin, c'est une idée qui m'ai venue en discutant avec un ami guitariste, pour enlever la poussière sous les cordes et entre les micros... Sinon tu as le bac US qui est très éfficace pour le dépoussièrage.

En ce moment, je me débat pour enlever un dépot de kaolin sur une barytine de manière mécanique (eau tiède, brosse, cure-dent), et je me demandais si il existait un procédé chimique efficace pour me facilité la tache, qui ne soit pas trop dangereux a utiliser (hcl inéfficace, hf trop dangereux pour moi). Quelqu'un connaitrait-t-il une solution miracle?

Si la barite est exempte de sulfures, un procédé pour éliminer les argiles pourrait être l'eau oxygénée.

Attention tout de même avec ce réactif.

Dans les haldes juste au dessus de la carrière. Pas celles à phosphates...

Merci Augustin pour ces précisions.

Encore bravo

Michel