Je dirais que dans ce cas ci les deux définitions se recouvrent parce qu'elles sont tres vagues. Et ce pour une simple et bonne raison: les appareils qui mesurent la pollutions dans les grandes villes ne donnent pas d'information sur leur composition. En gros il s'agit d'une pompe qui aspire l'air a travers des filtres de plus en plus fins et le font passer par une sorte de cellule photoélectrique a rayon laser ou les particules sont comptées. Ce ctype d'appareil donne leur nombre, une idée de leur taille (inférieur a celle des pores du filtre le plus fins, ce sont les fameuses PM10, PM5, PM 2.5 pour desparticules de taille inférieure à 10, 5 ou 2.5 microns) mais ne dit en aucun cas si il s'agit de suie carbonée, de sel marin, de pollen, de particules argileuse (ce sont en général les principaux composants de la matière particulaire).
Dans le cas de l'éruption Islandaise, qui ne produit pratiquement pas de cendres, les particules présentes dans le panache sont des goutelettes tres fines (taille typiquement inférieure ou égale a 2 microns) constituées essentiellement d'acide sulfurique et chloridrique. Elles proviennent de l'oxydation et de la condensation des gaz magmatiques SO2 et HCl. Eventuellement comme elles ont voyagé un bon moment elles ont pu incorporé un peu d'ammonium (NH4+) qui aura un peu neutralisé leur acidité mais je pense que malgré leur traansport leur pH reste tres acide. Les simulation de transport atmosphériques montrent assez clairement que le jour du pic de pollution, la masse d'air incriminée était passée quelques jours avant par l'Islande, c'est pour ca que ca me semble probable qu'une partie des particules viennent dupanache du Bardarbunga. Du fait de leur finesse, les particules d'acide d'origine volcanique ont une vitesse de sédimentation extremement lente, Ils ne sont éliminés efficacement de l'atmosphere que quand ils rencontrent des précipitations.