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Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Oolithes, pisolites, oncolites


LALEX

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Les oncolithes n'ont pas nécessairement une origine algaire, et dans le cas de cet échantillon, je pense pas !

cependant je suis pas un microscope et ne peux en aucun cas, déterminer le mode de formation exact.

Je viens de regarder avec une loupe puissante , je vois minimum sept couches et aucune n'a la même teinte,

deux semblent cristallisées, d'autres sont peut-être encore dans l'épaisseur.

j'ai un gros nodule indépendant ( :wub: ) que je vais scier pour déterminer l'épaisseur des couches et le type de noyau...

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Sur Terre, et depuis que la vie y est apparue, toute interface solide-liquide situé en zone photique est immédiatement colonisée par une multitude de micro-organismes.

Donc, la question du message #74 est de savoir si les morceaux encroutés l'ont été dans les conditions évoquées ci dessus.

L'observation d'une coupe est une bonne solution car elle peut permettre de découvrir des détails répondants à cette dernière question (mais l'encaissant est tout aussi important que les "pelures d'oignons").

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Sur Terre, et depuis que la vie y est apparue, toute interface solide-liquide situé en zone photique est immédiatement colonisée par une multitude de micro-organismes.

Donc, la question du message #74 est de savoir si les morceaux encroutés l'ont été dans les conditions évoquées ci dessus.

L'observation d'une coupe est une bonne solution car elle peut permettre de découvrir des détails répondants à cette dernière question (mais l'encaissant est tout aussi important que les "pelures d'oignons").

Cela ne veut pas dire que chaque "paléo-interface" solide liquide que tu observes montre des croissances stromatolithiques. Un conglomérat est-il un milieu propice pour la formation d'oncolithes? On peut imaginer un delta, avec des zones marécageuses, des eaux riches en calcium, si la zone lors de crues n'est pas trop chahutée, on peut penser que des cyanobactéries peuvent se développer, et former des concrétions. Par contre dans les chenaux, les bactéries ne vont pas pouvoir se développer, la moindre crue les entraînant au loin, pas le temps de construire.

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Pour moi, les dernières images montrent bien des oncoïdes en coupe ; donc, ces encroutements plus ou moins réguliers d'un germe sont bien des constructions organo-sédimentaires.

Autrement dit, ce sont des stromatolites libres.

Que font-ils là ?

La seule chose que je constate, c'est que sur les images du message #74 les blocs de ce conglomérat, encroutés ou non, semblent de même nature.

Durant l'oligocène terminal, en France, les formations stromatolitiques d'eau douce étaient très répandues.

Cela s'est peut-être formé dans un cours d'eau qui présentait une succession de vasques et qui se retrouvait régulièrement à sec ?

Mais c'est juste une idée ...

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Avec un très vilain po.L de pull sur la dernière photo (esthétique).

PL.jpg

Dans le secteur c'est ça comme roche,

les cailloux ne sont pas entourés de lamines concentriques, c'est que du conglomérat, alors?

on y indique de l'Aquitanien? ce qui se confirme sur cette photo avec des fragments très blancs et tendre.

Je vois pas d'où peut provenir cette couche géologique dans le secteur de Dijon?

Je vais regarder sur les cartes, mais ça me dis rien pour ce secteur, cette roche doit être charriée et venir de beaucoup plus loin!

post-5862-0-74263000-1449921084.jpg

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Dans l'article : https://www.researchgate.net/publication/273630083_Le_Tertiaire_continental_du_Dijonnais_France_des_paleo-escargots_en_Bourgogne

"En fait son faciès est extrêmement variable dans le détail, mais il est normalement constitué par des blocs de calcaires jurassiques divers ..."

Un extrait de la carte du Brgm, l'auteur cite des affleurements au Nord et Nord-Est de Dijon, g3.

post-23179-0-80238300-1450286548.jpg

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Avec un très vilain po.L de pull sur la dernière photo (esthétique).

PL.jpg

Dans le secteur c'est ça comme roche,

les cailloux ne sont pas entourés de lamines concentriques, c'est que du conglomérat, alors?

on y indique de l'Aquitanien? ce qui se confirme sur cette photo avec des fragments très blancs et tendre.

Je vois pas d'où peut provenir cette couche géologique dans le secteur de Dijon?

Je vais regarder sur les cartes, mais ça me dis rien pour ce secteur, cette roche doit être charriée et venir de beaucoup plus loin!

pas conglomerat (poudingue) mais brèche!
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Bonjour,

les photos des messages 74 et suivantes montrent des zones grises blanches et rougeâtres au sein d'un materiau a matrice fine (silt-argile) avec des galets ou éléments anguleux typique de depôts fluviaux avec apports d'elements anguleux lateraux proximaux par des rivieres adjacentes moins développées (plus c'est arrondis plus le bassin d'alimentation est loin). Voila pour le contexte sedimentaire et géomorphologique.

Ensuite, pour le pédologue que je suis, les couleurs sont des phénomène pédogénétiques (syn ou post sedimentaire),ce sont des zones marmorisées comme celle des plinthites africaines actuelles. Autrement dit ce sont des zones de dépletions (grises) et de de concentration (rouge) du fer à mettre en relation avec des battements de nappes saisonier au sein de sol hydromorphe de la plaine alluviale en climat subtropical. Donc je ne pense pas que se soit purement d'origine biologique (biofilms ) mais plus des phénomènes redox, qui bien entendu reste en parti imputable aux bacteries.

J'ai trouver des équivalent de cette formation dans les synclinaux du haut-Jura.

Par analogie voir cet article: http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwixqum89eLJAhVMvBoKHWDlC14QFggfMAA&url=http%3A%2F%2Fwww.rainfor.org%2Fupload%2Fpublication-store%2F2013%2FHerrera%2Fherrera_10.1007_s10533-012-9716-1.pdf&usg=AFQjCNEvpb397Ug2BHmnO5uvP4jMTIiHVg&sig2=onVcm37O4rXm2DJt2eWknQ&bvm=bv.110151844,d.d2s

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Bonjour,

les photos des messages 74 et suivantes montrent des zones grises blanches et rougeâtres au sein d'un materiau a matrice fine (silt-argile) avec des galets ou éléments anguleux typique de depôts fluviaux avec apports d'elements anguleux lateraux proximaux par des rivieres adjacentes moins développées (plus c'est arrondis plus le bassin d'alimentation est loin). Voila pour le contexte sedimentaire et géomorphologique.

Ensuite, pour le pédologue que je suis, les couleurs sont des phénomène pédogénétiques (syn ou post sedimentaire),ce sont des zones marmorisées comme celle des plinthites africaines actuelles. Autrement dit ce sont des zones de dépletions (grises) et de de concentration (rouge) du fer à mettre en relation avec des battements de nappes saisonier au sein de sol hydromorphe de la plaine alluviale en climat subtropical. Donc je ne pense pas que se soit purement d'origine biologique (biofilms ) mais plus des phénomènes redox, qui bien entendu reste en parti imputable aux bacteries.

J'ai trouver des équivalent de cette formation dans les synclinaux du haut-Jura.

Par analogie voir cet article: http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwixqum89eLJAhVMvBoKHWDlC14QFggfMAA&url=http%3A%2F%2Fwww.rainfor.org%2Fupload%2Fpublication-store%2F2013%2FHerrera%2Fherrera_10.1007_s10533-012-9716-1.pdf&usg=AFQjCNEvpb397Ug2BHmnO5uvP4jMTIiHVg&sig2=onVcm37O4rXm2DJt2eWknQ&bvm=bv.110151844,d.d2s

Super article, avec des hypothèses interessantes qui devraient permettre de remonter aux cycles saisonniers des fleuves et rivières.

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Bon definitivement je quitte ce sujet ! Dommage !

tient cela me fait penser qu'il ne faut pas que j'oublie d'expliquer à mon garagiste comment réparer ma voiture

Mais pourquoi? Je voudrais attirer ton attention sur le fait qu'un conglomérat est un terme générique, qui englobe les brèches(éléments anguleux) et les poudingues(éléments arrondis). On dit aussi conglomérats quand il y a des éléments anguleux et des éléments arrondis. Je te renvoie au dictionnaire de géologie pour mes sources, car je n'invente rien. Chaque personne qui post donne des arguments, Lalex : des photos, Quaternaire : des arguments basés sur son expèrience et un article, STR : des arguments. Et toi, tu ne dis rien sauf quelques phrases mèprisantes. Explique ton point de vue.

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Extrait de : Le Tertiaire continental du Dijonnais (France) :des “paléo-escargots” en Bourgogne. Philippe COURVILLE Université de Rennes-1/UMR CNRS 6118 Géosciences Rennes. Campus Beaulieu, 35042 Rennes Cedex -

« Milieux de dépôt et paysages : les environnements correspondant au “Complexe saumon du Dijonnais” sont évidemment tous continentaux, mais la vision que l’on peut se faire des paysages de la “paléo-Bresse” oligocène a beaucoup évolué depuis le 19 siècle. Martin (1965) imaginait un lac uniforme aux dimensions d’une mer intérieure. De façon plus réaliste, on imagine actuellement des dépôts échelonnés depuis les falaises (au voisinage des failles bordières à l’ouest), vers des dépôts de plaines d’inondation très étendues ; là, s’accumulent avec le temps des faciès de moins en moins grossiers vers l’est. Les crues des rivières correspondantes charriaient cycliquement les coquilles des escargots que l’on retrouve disséminées (rarement accumulées) dans les divers sédiments. »

Il y a des failles, il peut y avoir des brèches de failles, il y a des falaises, il peut y avoir des brèches de pentes et en s'éloignant des poudingues...

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