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Bourse aux minéraux et fossiles de Beauvais les 30 et 31 mars

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GBESSY

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Bonsoir,

s'il vous plait, dans le but d'établir une étude de faisabilité, j'aimerais que vous m'aidiez en me donnant les différentes étapes ou alors les calculs à effectuer par exemple pour définir le cout de production d'un gramme d'or sorti usine de traitement, VAN, TRI et tout ce qui est necessaire pour établir une étude financière complète d'un projet aurifère.

Merci d'avance.

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Juste en passant, +1.

On ne nous dit pas tout, mais si un tel est responsable d'un projet, il doit bien avoir toutes les compétences requises pour en mener à bien l'étude de faisabilité... mais s'il délègue à Géoforum tout ou partie de cette fonction, qu'en sera-t-il des répartitions des bénéfices éventuels !!!

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Bonsoir,

Ayant été un peu au contact du secteur minier:

Le nombres d'étapes à respecter pour en arriver à une mine opérationnelle est important. C'est très lourd.

Commencer par obtenir une concession à un endroit pas stupide.

Puis études de préfaisabilité, faisabilité, faisabilité définitive incluant prospection au sol et aériennes, sondages, études d'impact environnementales et sociales et le tout dans le respect de standards internationaux (canadien, australien, russe...).

Cette phase initiale est généralement effectué par des Junior mining companies. (Liste ici: http://www.juniorminers.com/companies.html#axzz3JYaJsMWH) avec l'appui de bureaux d'études spécialisés (par exemple: http://www.srk.co.uk/files/File/Brochure/mining-2013-french-a4.pdf

Les sites webdes juniors présentent souvent une présentation PPT qui exposent leurs investigations.

Ensuite, après avoir évalué le potentiel du site et sa rentabilité économique (Economic assessment), il faut trouver les finances pour passer à la phase d'installation d'un site industriel, trouver les sociétés qui réaliseront ce site et enfin, on commencera à creuser et à exploiter.

Pour les grandes mines, ça passe aussi par la création de barrage, de routes, de voies ferrées voire même d'un port minéralier. Et il est de bon ton dans les pays en voie de développement de créer une école et un dispensaire pour la main d'œuvre locale.

Cette deuxième phase est souvent du ressort des Major mining companies. Des sociétés ou groupes de sociétés aux capitaux importants.

Un ordre de grandeur de coût pour cette deuxième phase (mine d'or) : 300 millions de dollars, mais peut atteindre quelques milliards aussi.

Un exemple qui montre un projet d'installation: http://aureus-mining.com/wp-content/uploads/2014/02/Technical-DFS-Plant-Build-Construction-Schedule-Presentation.pdf

Pour les 10 plus grosses minières de l'or, voir: http://en.wikipedia.org/wiki/Largest_gold_companies

Je ne vais pas aller plus loin car on pourrait écrire un ou 2 bouquins sur le sujet, mais le secteur minier est largement étalé sur la toile.

Bonne rechaerche.

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J’étais parti de l’hypothèse que Gbessy était mandaté pour rédiger cette étude. Desole, j’avais écarte qu’il puisse être lui-même le porteur du projet, mais c'est effectivement une possibilite.

Mais soyons clair, ça change rien a la conclusion: on ne peut pas faire une telle étude en glanant de l’information ici et là sur internet.

On peut cependant vous orienter vers les bons interlocuteurs.

Ou en est exactement votre projet ? Vous avez un permis sur lequel vous avez vu des travaux d’orpaillage ou il est sorti ‘beaucoup’ d’or ? ou bien déjà les premiers forages qui confirment les anomalies de surface ? ou même avez vous peut-être déjà un chiffre de ressource ?

Car avant de faire une étude de faisabilité, il faut d’abord passer par un calcul de la ressource. C’est-à-dire connaitre le tonnage et la teneur de votre gisement (sans même se préoccuper, dans un 1er temps, qu’il soit exploitable ou non). Pour cette phase de l’étude il faut également faire appel à des consultants, mais c’est la phase peut être la plus ‘simple’ car elle fait appel à seulement des géologues.

Ce qui est en aval et qui est l’étude de faisabilité proprement dite, est une étude beaucoup plus lourde puisqu’il faut s’entourer d’ingénieurs miniers, métallurgistes, économistes, juristes, sociologues, environnementalistes, etc…

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tout a fait d'accord avec dedrick! avant d'envisager une étude de faisabilite qui dépend elle même du rapport du géologue , il faudrait ce fameux rapport

environnement, support de l'or, reserves, conditions d'extraction etc. etc.. sans toutes ces infos, impossible de commencer une étude de faisabilite !

de plus, vaut mieux commencer par là avant de lancer une étude qui peut être lourde et coûteuse pour un gisement qui n'en vaut pas la peine (ou seulement valable pour une petite équipe avec du matériel léger ; en ce cas une étude d efaisabilité n'est pas nécessaire )

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Bonsoir,

Il est clair que la question ne l'est pas.

Bien sur, on peut en rester à un relatif amateurisme dans le genre orpaillage ou travaux artisanaux comme il s'en fait beaucoup en Afrique ou en Amérique du Sud. Mais dans ce cas on ne parle pas d'étude de faisabilité.

Mes infos se plaçaient dans le cadre d'un projet sérieux à finalité industrielle.

L'étude des indices de surface,les tranchées à la pelle mécanique, les premières analyses de teneur font partie de la phase préliminaire, la prospection, qui est à la racine de l'étude de préfaisabilité. Mais même cette phase doit être réalisée selon les codes internationaux par des personnes autorisées. Un rapport établi par un géologue confirmé, si celui-ci n'est pas inscrit sur la liste des hommes de l'art, ne sera pas considéré par d'éventuels investisseurs.

L'estimation des volumes et le contrôle des teneurs en profondeur font déjà partie de l'étude de faisabilité, prise en charge par les Junior Companies.

Donc, s'il s'agit d'un exercice théorique, documentaire, voir le message précédent et s'il s'agit de quelque chose de plus concret, il faudra au minimum se brancher sur un géologue autorisé pour une étude prospective pour ensuite aller intéresser une Junior Company qui se chargera des sondages et de confier les études techniques, sociales, économiques, environnementales aux bureaux spécialisés dans le cadre d'une étude de préfaisabilité puis faisabilité.

Mais si les teneurs et les volumes ne sont pas là, la prospection risque d'être à fonds perdus.

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L'estimation des volumes et le contrôle des teneurs en profondeur font déjà partie de l'étude de faisabilité, prise en charge par les Junior Companies.

On est d'accord sur le reste, mais pas la dessus.

Désormais de nombreuses juniors publient des estimations de ressources inférées (qui restent des rapports signes par une competent person). Ces données pourront servir de base à une étude de préfaisabilité puis de faisabilité, mais elles n’en font pas partie. Dit autrement : en publiant ces premier chiffres, les junior n’ont aucune légitimité à parler d’étude de faisabilité - elles se feraient d’ailleurs rappeler à l’ordre par les autorités boursières si elles le faisaient.

Les chiffres de reserves sont necessairement attaches a une etude de faisabilite, pas les ressources.

Par ailleurs les sondages en profondeur vont a la rigueur ajouter du volume en aval pendage mais ne renforcent pas la confiance dans le modele pour passer de ressources inferees a indiquees - ceci passe par un resserage de la maille.

Les juniors parlent assez souvent de ‘maiden mineral resource’ : ce sont uniquement des chiffres lies au modèle géologique tiré des sondages et tranchées avec éventuellement quelques tests métallurgiques pour évaluer le taux de récupération (en circuit CIL classique si on parle de l’or).

Ca suffit (ou plutôt ca suffisait) pour que les marches s’intéressent aux projet avec éventuellement des ‘mid tier’ qui rachetaient les compagnies dès ce stade préliminaire – bien avant la faisabilité. Désormais c’est plus compliqué…

C’est d’ailleurs la période des ‘soldes’ et les compagnies intermédiaires (qui produisent 300-600 koz par an) sont en train de faire leur marché en Afrique de l’Ouest. Mais avec le prix de l’or qui continue à se casser la gueule, les bons projets sont de plus en plus rares.

L’intervention de Gbessy prête donc à sourire. Les prises de contact de promoteurs locaux de projets avec comme ‘ressource imaginaire’ de l’or ‘en très grosse quantité’ étaient un classique pendant la bulle de l’or qui a culminée en 2010-2011. Mais continuer encore de nos jours a inonder forum ou boites emails est ridicule, car les bons projets sont déjà dans le viseur des acteurs du secteur, ils n’ont pas besoin d’être contactés... S’il a du mal à trouver des gens pour s’intéresser à son projet c’est qu’il ne vaut rien – et vouloir bricoler lui-même une étude de faisabilité n’y changera rien…

Mais si les teneurs et les volumes ne sont pas là, la prospection risque d'être à fonds perdus.

Difficile de savoir a priori - si on le savait on ne ferait pas d'exploration... Parfois ça ne sert a rien d'insister sur un prospect qui ne donne que des résultats mediocres - d'autres fois on (ou d'autres) insiste(nt) puis fini(ssent) par trouver un gisement de classe mondiale. Nombreux exemples en Afrique de l'Ouest (Morila, Loulo, Tasiast, etc...)

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