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Mon labo photo minéraux


Pascal03

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Le 10/06/2016 à 11:05, mr42 a dit :

 

C'est une discussion intéressante qui mérite d'être approfondie.

Je n'arrive pas forcément aux mêmes conclusions, je trouve que Do Stack (DS) ou Do Soft Stack (DSS) ou même Pyramid Do Stack (PDS) donnent plus d' arte fact que Pyramoid Maximum Contrast (PMC). PMC exige en revanche un éclairage bien réglé avec suffisamment (mais pas trop) de diffusion.

Mais c'est plus compliqué, on parle de lumière, d'optique, de montage horizontal ou vertical, de stacking mais pas assez de logiciels.

Un appareil numérique, c'est un ordinateur et le logiciel de l'appareil compte autant que l'optique, il règle des tas de choses : dématriçage, débruitage, netteté, contraste, balance des blancs, etc...

Et les options retenues pour le stacking ne sont pas indépendantes de celles de l'appareil : une photo avec netteté renforcée donne de mauvais résultats avec DS, DSS ou PDS mais passe assez bien avec PMC. Si on force le contraste, PMC donne vite des images peu naturelles.

Le dématriçage, le débruitage influencent également le résultat du stacking...

J'ai fait quelques essais qui vont dans ce sens, ce sera plus parlant avec des photos mais il faut que je mette de l'ordre dans tous mes essais et en ce moment, j'ai plusieurs trucs sur le feu.

Une autre étape clé est l'alignement, il faut parfois effectuer deux ou trois passes successives d'alignement dans Combine ZP avant de passer au stacking.

Je n'ai pas d'expérience avec d'autres logiciels de stacking.

Ma pensée est qu'un logiciel ne doit justement pas trop interpréter ce qu'on lui offre..... C'est pourquoi je  n'utilise aucune fonctionnalité des logiciels de stacking. UN stack de base sans rien de plus est mon choix. 

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Tout à fait d'accord, une photo, c'est d'abord un outil pour observer et partager ce que j'observe. Le résultat doit respecter la réalité mais on peut avoir d'autres points de vue.

Ce qui ne dispense pas d'un minimum de traitements.

Avant de passer au stacking, dès qu'il y a variation de grandissement, il faut a minima redimensionner les photos (fonction Scale dans Combine ZP).

Les rotations, j'en suis débarrassé, le capteur est fixe, le caillou est fixe donc aucune rotation.

Il reste des décalages latéraux dus à un alignement imparfait des axes optiques, c'est actuellement ma priorité.

L'équilibrage des couleurs (fonction Balance de Combine ZP) n'est plus un problème, l'éclairage est fixe : une fois que la température de la lampe est stabilisée, il n'y a plus de variations de teintes ou de luminosité.

En résumé, en dehors du stacking proprement dit, je n'utilise que les fonctions Shift+Scale de Combine ZP.

Il reste quand même des tas d'options possibles sur le boîtier de l'APN.

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  • 3 mois après...
  • 3 semaines après...

ah !!! une astuce du jour

 

hier soir, au club photo des retraités qui ne sont pas équipé de stackshot et qui lorgnent dessus LOL (un stackshot pour 4 c'est peu) je leur ai fait tester une bidouille qui fonctionne pas trop mal
juste une lanière enroulée autour du bouton d'un microscope "allégé" ou autour d'un vieil objo qui fera office d'ascenseur , un trépied pour tenir l'apn , une bonnette et le mode rafale sur l'apn (40 ou 55)
on déclenche la rafale en tirant en même temps de façon régulière sur la lanière, si la rafale est trop courte on refait un tir ..... 40 ou plus photos prises en quelques secondes
un coup de combineZ et le tour est presque joué .... le résultat suffira amplement pour une identif ou peut être pour une bonne photo
l'apn du collègue est un lumix 1000

 

20161018_183823.jpg

 

l'idéal est mettre l'apn en lien avec un téléviseur, pour préparer le départ de l'opération et bien suivre sur les essais à vide ce qu'il va se passer .

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  • 2 semaines après...

Salut Bernard,

dis voir, tu est toujours avec un objectif inverse pour tes photos micro?

 

pour le montage avec le trépied, tu te sers de la crémaillère en inverse aussi, si j'ai bien vu.

Cela donne quoi. Je n'avais pas compris au début ton montage et l'explication  sur I... .

Bonne idée.

 

A pluch

 

Claude

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  • 2 semaines après...

Bonjour,

Quelques nouvelles de mon installation micro, elle a pas mal évolué ces derniers temps mais devrait commencer à se stabiliser...

 

Pour commencer, une vue d'ensemble. Toujours le même profilé en aluminium qui sert de support et de guide avec les mêmes molettes pour déplacer les composants. Le boîtier est un Canon EOS500D fermé par une simple protection en verre.

 

Pour l'objectif, je dispose de deux Amscope 4x et 10x, tous les deux achromatiques plans et corrigés à l'infini.

La lentille de tube est un doublet achromatique (fabrication Jaeger) de focale 172 mm et de diamètre 31 mm.

mt1.jpg

mt2.jpg

 

Les deux pièces mécaniques les plus délicates sont les supports de la lentille de tube et de l'objectif.

Ils ont été réalisés tous les deux en impression 3d par un fournisseur en ligne.

Le support de lentille est en plastique ABS noir réalisé par dépôt de filament, le procédé classique des imprimantes 3d grand public. La fabrication est assez précise, les dimensions sont respectées à 0,2 ou 0,3 mm près mais l'état de surface est très irrégulier. Un ponçage des surfaces de contact est nécessaire. Finalement ça marche mais c'est clair, je n'irai pas investir dans une imprimante à plus de 1000 euros pour ce résultat.

Pour le support d'objectif, j'ai choisi une technique plus élaborée, le frittage laser. Le fournisseur garantit une tolérance de +/- 0,3 mm. Il fait nettement mieux, on est au dixième de mm près et en plus l'état de surface bien que rugueux ne nécessite aucune reprise. La pièce est prête à l'emploi, il faut juste rajouter des cales en papier pour compenser les jeux. Le matériau est l'alumide, un composite de poudre d'aluminium et de polyamide, c'est léger et costaud. La couleur grise et l'aspect mat et ne devrait pas fausser la prise de vue. Une belle réalisation mais c'est le genre d'imprimante 3d qui dépasse largement mes moyens.

Les autres pièces sont des caches en papier noir qui ne demandent pas une grande précision.

mt3.jpg

Comment ça marche ?

Avec l'objectif 4x, j'ai besoin d'un pas de 50 microns pour le stacking, ce qui représente un vingtième de tour de molette (pas de vis de 1 mm) et ça se règle facilement à main levée.

 

C'est aussi bien qu'un soufflet.

 

Avec l'objectif 10x, le pas se réduit à 10 microns soit un centième de tour ce qui est quasiment infaisable en déplaçant l'objectif ou le sujet avec ce montage. Il faut alors jouer sur la lentille de tube : il y a un facteur 100 environ entre le déplacement de la lentille de tube et le déplacement du plan de focalisation. Pour déplacer le plan de focalisation de 10 microns, il suffit de déplacer d'un mm la lentille de tube. Aucun problème si ce n'est que le grandissement varie. Au bout de 15 à 20 mouvements, il faut ramener la lentille de tube à sa position initiale et compenser par un petit déplacement de l'objectif.

 

Côté logiciel, j'utilise Combine ZP. Les photos sont prises au format raw puis nettoyées à l'aide de RawTherapee. Dans Combine ZP, j'utilise essentiellement la macro Pyramoid Maximum Contrast, quelquefois Weighted Average ou Pyramid Weighted Average. Les autres macros (Do Stack, Do Soft Stack ou Pyramid Do Stack) produisent trop d'arte facts.

mt4.jpg

Quelques exemples avec l'objectif 4x et avec l'objectif 10x.

 

La largeur de champ est de 5,5 mm avec le 4x et de 2,3 mm avec le 10x. Cependant il y a du déchet sur les bords, sans doute à cause du diamètre un peu faible de la lentille de tube. Vous l'avez compris, toutes mes photos sont recadrées.

mt5.jpg

mt6.jpg

mt7.jpg

mt8.jpg

mt9.jpg

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Intéressant. Pour la lentille de tube pourquoi être si loin de l'objectif ? De fait le diamètre devient insuffisant. Tu devrais couper le tube intermédiaire et rapprocher cette lentille et faire en sorte que l'appareil soit déplaçable (comme chez moi). Bref il faut que tout soit déplaçable sur ton rail.

 

Pour le 4x tu as raison d'être dans une approche standard et comme tu l'as dit au 10x tu es passé coté image ;).

 

Bref un montage polyvalent.

 

J'ai toujours trouvé que c'était mieux qu'un soufflet puisque toutes les méthodes sont applicables.

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Il y a 8 heures, tempo a dit :

Pour la lentille de tube pourquoi être si loin de l'objectif ?

 

J'ai testé différentes positions mais je n'ai pas vu de différence flagrante. Je vais quand même vérifier ce point. L'avantage de ce montage, c'est qu'on peut facilement le modifier.

L'appareil est fixe, c'est un choix que j'ai fait compte tenu du poids d'un boîtier reflex. Pour déplacer l'appareil il faudrait un support plus rigide. Ce n'est pas très gênant si tout le reste est mobile.

 

Il y a 4 heures, lagrevol a dit :

Doit-on utiliser uniquement  des objectifs infini?

 

Les objectifs corrigés à l'infini sont conçus pour fonctionner avec une lentille de tube. Ici, on fait un usage détourné de la lentille de tube pour faciliter le focus stacking en jouant sur la distance entre la lentille et le capteur.

 

Ça devrait aussi marcher avec des objectifs conventionnels mais ces objectifs sont conçus pour envoyer l'image directement sur l'oculaire, la présence de la lentille risque de dégrader la qualité de l'image. A vérifier, je n'ai pas fait l'essai.

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Ton montage me rappelle par cette distance celui que j'avais avant de tout changer. La distance ne dégrade pas trop en effet mais il y a du vignettage qui apparaît normalement avec des capteurs trop grands. 

 

Par contre la plupart des objectifs finis modernes sont corrigés sans l'objectif. Après est-ce qu'on peut utiliser cette technique de lentille tube mouvante avec des objectifs finis ? Ils ne sont pas faits pour ça à priori.

 

Sinon en l'absence de lentille tube. Les deux techniques restent valables : celle où l'on travaille sur l'image et celle où l'on travaille sur l'objet.

 

L'avantage de la lentille tube amovible avec ou sans l'objectif est de pouvoir faire un mixte des deux techniques, c'est ce que j'appelle la méthode hybride ou la méthode H-O......

 

La méthode hybride est à majorité objet, la méthode H-O est à part égale. 

 

 

Il faut comprendre qu'on ici un système découplé.

 

En infini :

Si on bouge la lentille tube, on fait un stacking du coté image uniquement avec un grandissement variable. D'où l'oscillation que j'ai appliquée et expliquée il y a déjà un certain temps pour limiter ces variations dimensionnelles.

Si on bouge l'objectif, on fait un stacking du coté objet uniquement avec un grandissement fixe. Intérêt sur l'éclairage qui est constant sur l'objet.

Si on bouge le système objectif-lentille tube ou l'objectif fini alors on a un grandissement variable mais très faiblement variable à de forts grandissements mais pas à de faibles grandissements. Un système optique fonctionne dans les deux sens, et donc à de faible grandissement on peut arriver à bouger plus l'objet que le capteur pour faire du stacking.... Il y a donc des choix et des essais à faire.

 

 

 

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Oui, je pense aussi que la taille du capteur intervient mais il faudrait faire des choix cohérents sur l'ensemble, y-compris le diamètre de l'objectif. Les miens ont une monture RMS, certains constructeurs ont fait le choix de diamètres plus grands, il faudrait voir ce que ça change.

 

J'ai aussi testé sans lentille de tube en plaçant le capteur directement après un objectif infini : à première vue ça marche, on peut même gagner sur le grandissement mais la netteté est dégradée quelle que soit la distance et pas seulement sur les bords. Un objectif infini n'est pas fait pour focaliser à distance trop courte. L'inverse doit être vrai.

 

On peut aussi déplacer l'objet, mon montage le permet, mais c'est plus ou moins pratique, il y a des cailloux de toutes les dimensions, tous les poids et toutes les formes alors qu'en déplaçant la lentille, l'objectif ou même le capteur, on n'a pas de surprise.

 

Il y a 10 heures, tempo a dit :

Par contre la plupart des objectifs finis modernes sont corrigés sans l'objectif.

 

Est-ce que tu ne veux pas plutôt dire « corrigés sans l'oculaire » ?

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Oui corrigés sans l'oculaire, juste.

 

Les objectifs finis forment le couple objectif infini-lentille tube. Ce qui fait qu'ils sont aussi utilisables que les autres sauf dans le cas où l'on ne bougent que la lentille tube... Dans ce cas, ceux qui appliquent cette méthode doivent obligatoirement bouger l'appareil.

Je travaille beaucoup sur toutes les montures, ça ne changent pas grand chose sauf que les objectifs sont avec des parafocalités plus importantes quand la monture augmente.

 

Nikon cf = 45 mm

Nikon CFI = 60 mm

Mitutoyo et clones = 95 mm

 

Après il faut voir les corrections et ce que ça change sur la qualité. Les objectifs plus longs doivent être mieux corrigés ?

 

Lorsqu'on travaille sans lentille de tube avec un objectif infini, la qualité se dégrade fortement en contrepartie on a une WD un peu plus grande.

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Une petite question : j'envisage de continuer avec l'acquisition d'un objectif 20x.

Mécaniquement, ça doit passer mais ce qui m'inquiète c'est la distance de travail entre le nez de l'objectif et le sujet. Elle est de 25 mm avec le 4x, de 8 mm avec le 10x. Si je passe à 20x, il va me rester 2 ou 3 mm ce qui va compliquer l'éclairage. Il y a bien des objectifs à grande distance de travail mais ils coûtent nettement plus cher.

Pour ceux qui utilisent des objectifs 20x ou plus, comment vous en sortez-vous ? Vers quels modèles faut-il s'orienter ?

Merci d'avance.

 

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Mécaniquement ça doit passer :

En travaillant coté objet, la précision est de l'ordre de 3 um tandis que du coté image cela va dépendre de ta lentille de tube. Pour une 170 mm le grandissement longitudinal est de 17² soit une pdc de l'ordre de 850 um pour un travail du coté image.

 

Les objectifs possibles sont les suivants et dépendent de l'ouverture numérique ON (NA en anglais) pour un 20x.

 

Les ELWD peuvent aller jusqu'à 30 mm pour une ON de 0.29, mais pour le standard des mitutoyos et clones c'est 20 mm pour une ON de 0.4

 

Les nikons sont plutôt vers les 11-19 mm pour une ON avec les modèles CFI et CF (selon les modèles acceptables).

 

Plus l'ON augmente et plus la WD tend à diminuer....

 

Il y a avait un très beau LU plan Nikon il y a pas longtemps avec WD 13 mm. Les nikon TU plan font maintenant 19 mm de WD mais sont introuvables en occasion.

 

En cherchant bien on peut trouver des nikon CF avec WD 11 mm pour 300 USD.

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