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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Pachy

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    Minéralogie et cristallographie, montagne.<br />Sciences appliquées à l'environnement<br />Tennis, marche

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  1. DRX... Je suppose qu'il faut entendre "diffraction sous rayons X". Pour déterminer la nature du minéral, une très petite quantité du minéral, moins d'un demi mm³, est réduite en poudre et introduite dans un capillaire. Une des variantes prévoit une fixation sur un fin fil de verre vaseliné, voire aussi sur une pointe vaselinée, mais c'est moins précis. Il existe d'autres variantes. Le capillaire, en rotation autour de son axe, est soumis à un rayonnement RX perpendiculaire à l'axe de rotation, rayonnement monochromatique. Le réseau cristallin du minéral provoque une diffraction du rayonnement RX avec des interférences qui renforcent certaines direction de diffractions et éteignent les autres. En recevant ces rayons diffractés sur une pellicule photographique (il existe des variantes de réception sur capteurs photosensibles 'électroniques'; beaucoup plus sensible mais moins précis; gain de temps mais perte de précision), on peut observer un 'spectre' de raies (quelques unes à deux trois dizaines) caractéristique de chaque minéral: une véritable carte d'identité. Des mesures simples sur la pellicule permettent de déterminer l'angle de ces diffractions 'actives' et un calcul par une formule assez simple permet de calculer des valeurs 'd' correspondant à des distances dans le réseau cristallin (distance entre plans réticulaires notamment). Des tables reprennent ces valeurs et leur usage permet de déterminer la nature du minéral. Ceci est maintenant fait automatiquement, d'un clic, avec l'informatique... En soi, cette méthode de détermination est accessible à un lycéen dès qu'il a fait suffisamment de trigonométrie (une formule très simple avec un sinus...)... pour ce qui est des calculs. Et pour la réalisation du spectre, les manipulations sont aussi assez aisées mais nécessitent, avec les diffracteurs anciens modèles, certaines précautions dues à l'usage des RX cancérogènes. Si la pratique est aisée, la théorie sur laquelle se fonde ces spectres de diffraction relève au niveau universitaire, un cinquantaine de pages théoriques... Il faut ajouter que les diffractions RX sur un bout de monocristal orienté (!), sans rotation, permettent une étude très poussée du réseau cristallin et de la maille cristalline, jusqu'à déterminer la position des atomes et la classe de symétrie complète...
  2. Bonjour, un peu pour rappeler le sujet; il m'intéresse! Des 'nouvelles' pour les analyses?... L'attente, c'est long...
  3. Salut Thorin, Steff, xav,.... La détermination des minéraux. Steff a profondément raison quant à la nécessité, pour les minéraux non courants, de disposer d'analyses pointues. Celles-ci nécessitent d'une part une connaissance pointue de certains principes d'optique en lumière polarisée ou de connaissances pointues sur la physique des interactions rayons X et électrons avec la matière. Mais, et surtout, elle nécessite l'accès à un appareillage couteux ! Un bon microscope polarisant -pas un jouet pour gosse- complet (et le mot est important) plus la documentation, bof, je dirais bien 15000 Euros. Pour les diffracteurs rayons X pour spectres, bof encore autant sinon plus, ainsi que l'entretien du matériel, remplacement de lampes émettrices RX. Et c'est pas tout, encore plus cher, MEB ou tous types de microscopes électronique... encore plus. Enfin l'aménagement protégé du local pour intercepter les rayons 'perdus'... Et il faut savoir rester modeste dans les déterminations. Mais il serait quand même dommage d'utiliser un MEB pour identifier de la langite ou de l'azurite...
  4. Thorin, je vais le (re)lire mais il faudra un ou deux jours . Ma précédente lecture, rapide, date d'il y a de nombreuses années (30). J'ai le souvenir que le cuivre est évoqué quelque part au dessus à l'ouest du torrent de Chabrière sous forme de traces matérialisées par de la malachite. A noter que la minéralisation n'était pas le but principal de ce mémoire mais bien la pétrographie générale. Il me semble qu'il serait intéressant que tu communiques au BRGM la localisation assez précise des emplacements où tu as trouvé les traces de cuivre. Pour assimiler mieux les choses, essaye de lire d'abord quelques textes plus simples sur les roches formées par les coulées volcaniques sous-marines et notamment les ophiolites. Avec une recherche Google OU Yahoo, tu devrais trouver des textes assez simples pour saisir les lignes principales.
  5. "La chlorite en est totalement absente". Hum, hum... Enfin sauf lorsqu'elle est abondante. Un peu de lecture : http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/87/54/00/PDF/These-Steen-1972.pdf Il s'agit du mémoire défendu par Dieter Markus STEEN (1972) auprès du Département de Minéralogie et Géophysique, Université de Genève : "Etude géologique et pétrographique du complexe ophiolitique de la Haute-Ubaye (Basses-Alpes, France)". @ Thorin : je crois que tu vas pouvoir y puiser des renseignements intéressants pour tes explorations.
  6. Les gars, je parle de mémoire de quartz brisés observés vers 1980...; brisés, donc pas ramassés. Et j'ai écrit 'ou'... Donc vous avez très fort probablement, sinon sûrement, raison ! Cela étant, en sécurité haute, je sais écrire un commentaire mais pas introduire de photos. Avec regrets... Et en sécurité moyenne, j'ouvre un genre de présentation Word mais je ne sais rien y écrire... Je saius rechercher de photos mais pas les afficher ? Un conflit entre mon antivirus et ...? Les mystères de l'informatique.
  7. Sur un post ancien, cardinal 12, post de xav33, la dernière photo prise à l'approche de la zone à épidote, montre le torrent de Chabrière et la haute vallée, avec le Pelvat au fond. Un peu sur la droite, on voit la redoutable falaise qui dégorge probablement les échantillons à épidote de cette zone.
  8. Salut, Thorin, En fait l'ingénieur Chagnon, à l'occasion de prospections en hélicoptère pour recherche de sites d'implantation de barrages hydroélectriques, s'était posé vers 1970-75 au bas du ravin de Chabrière et a noté de nombreuses traces de roches vertes dans le lit du torrent de Chabrière, en ce compris des blocs minéralisés en épidote. C'est ainsi que, nous étant connus suite à un accident de son épouse, et ayant appris ma passion, il me donna le tuyau. J'y suis monté en famille en prospection puis en récolte des échantillons trainant à vue ou aisément ramassables. J'ai ensuite prospecté en suivant la trace qui remontait à la paroi. J'y suis ensuite remonté avec Ego (son prénom) Busca, de Briançon, avec un peu plus de matériel. Nous en sommes revenus surchargés. Et il restait d'énormes blocs veinés en surface plus ce qui était caché sous le sol. Ego a dû y remonter assez souvent, d'autant plus qu'un gîte à Saint-Véran (pas celui au pied de la grande falaise) était épuisé. Côté Pelvat, en remontant au-dessus de la bergerie, à 700-800 mètres, dans le "cône" d'éboulis aux pieds du Pelvat, il y avait quelques traces de quartz chloritisé ou verdâtre cassé, des fragments de cristaux de 4-5 cm de long bien formés. Ils devaient venir de très haut, effectivement. Ego Busca était "chasseur alpin", infirmier je crois. Une véritable araignée qui se lançait dans des parois redoutables. Mais en ce qui concerne la falais à épidote probable, il m'avait dit qu'à cela il ne s'attaquait pas ! .
  9. Bonjour, Thorin, J'ai déjà cherché plusieurs fois à répondre à ton sujet sur le Vallon Maurin et Haute Ubaye. Voici plus de trente ans, j'ai crapahuté dans le coin. http://perso.infonie.be/jose.dehove/France/ValonMaurin.htm Tu évoques l'association épidote, calcite, albite, amiante (sans doute bissolite) dans le pourtour du Pelvat, au delà de la bergerie de Chabrière, semble-t-il. Il y a trente ans, il y avait une quantité impressionnante de matériel quelques 500 mètres environ avant cette bergerie, sur l'autre rive (gauche en descendant) du torrent de Chabriére. Mais il fallait du matériel de dégagement, pelles, pioche, barre de mine et lourde masse ! Tout ce matériel paraissait dégorgé de la falaise quasi verticale située à l'ouest du ravin.
  10. Pour la quatre ou cinquième année, l'hiver commence assez durement en Ardennes. Chutes de neige, gel, verglas fin novembre, début décembre. Et des chutes plus abondantes et froid vif annoncés pour la prochaine huitaine. Un petit goût des hivers rudes anciens.
  11. Et les tests, comme dirait Xxxx ! Encore que souvent même les tests sont insuffisants que pour pouvoir donner une identification certaine.
  12. Bonjour à tous, Après un assez long silence -plusieurs mois-, je reviens sur un thème à propos duquel j'ai beaucoup écrit il y a deux ans. La mesure de la masse spécifique, souvent appelée improprement densité. L'avis du physico-matheux. Il faut être conscient de l'imprécision des mesures faites à la balance (erreur de tarage souvent mal connue et erreur de la mesure), deux pesées: 1°/ erreur absolue sur le poids de l'échantillon; 2°/ erreur absolue sur la mesure du poids diminué de la poussée d'Archimède; 3°/ erreur absolue conséquente sur le volume estimé, une différence dans ce dernier calcul double l'erreur de pesée. Le volume de l'échantillon étant souvent également réduit, et apparaissant au diviseur du calcul créant une erreur relative substantielle! Qui plus est, l'échantillon peut comporter des creux vides qui minimisent sa masse spécifique apparente. Tel pourait être le cas ici, une face montrant bien un creux apparent. Ou aussi comporter des impuretés (ne semble pas le cas ici). Quant à la dureté, la discussion survenue indique également son imprécision lorsque qu'exécutée occasionnellement sans grande expérience. Il faut donc savoir rester humble quant à la conclusion. Ici on en est sorti semble-t-il correctement!
  13. Bonjour, Orion, Ce type de cristaux semble bien être du gypse. Un moyen simple pour un début de confirmation. Tu dois bien avoir un petit cristal isolé ou cassé. Touche le latéralement -pas dans l'axe du cristal- avec une très grande précaution avec une pointe d'aiguille à coudre, par exemple, sous bino, et exerce une très faible pression. Le cristal doit se déformer sans casser et donner l'impression d'avoir une structure lamellaire. Je crois aussi me souvenir que Van Tassel prenait un microfragment qu'il déposait sur une lame mince, puis ajoutait une goutte d'acide chloridrique concentré (attention produit à manipuler avec grande précaution). Cela provoquait une dissolution dont la solution,en s'évaporant au bout d'une ou deux minutes, reformait autour du microfragment des dentelles de gypse caractéristiques.sur la lamme mince. Enfin il y a l'examen de la tête de tes cristaux en biais ou V.. Si tu pouvais en photographier une de profil, cela permettrait la mesure d'angles et une certification totale!
  14. Theo..., Je viens de voir ton message au forum. J'ai pas mal de chose de Belgique... Je ne pratique que très exceptionnellement l'échange mais je veux bien faire une exception pour "Theophrastre". Je t'envoye un MP.
  15. Fluopathe, Si j'interprète bien la photo, on ne voit qu'une partie -une section- de certaines faces carrées suite aux jonctions ou 'interpénétrations' entre cristaux voisins. Et il ne subsiste d'apparent qu'une section qui a l'aspect d'un triangle 'rectangle'. Non, ce n'est pas une devinette... mais de la géométrie.
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