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Bourse minéraux Sainte Marie aux Mines 2024, avec fossiles et gemmes.
Bourse minéraux et fossiles de Sainte Marie aux Mines (Alsace) - 26>30 juin 2024

Provencal

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À propos de Provencal

  • Date de naissance 08/20/1971

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    Villebon sur Yvette (91)
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    Minéralogie et microminéralogie

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  1. C'est quoi ces informations infondées lancées dans le vide. Il n'y a pas de projet de centre d'enfouissement à Cadarache. Le seul site de stockage (et non pas d'enfouissement - les déchets sont censés pouvoir être récupérés) à l'étude actuellement est celui de Bure dans la Marne ou la Haute Marne. Tu peux citer tes sources et préciser à quel type d'installation tu fait référence s'il te plait ?
  2. Un aspect du nucléaire n'a pas été abordé. Le nucléaire ce n'est pas seulement de l'énergie produite, c'est également : 1) Des radionucléides utilisés en médecine nucléaire pour la thérapie et le diagnostic. L'Iode-131 dont on parle tant en ce moment guéri également de multiples cancers comme celui de la prostate, le Technétium-99m est utilisé pour la réalisation de scintigraphies permettant de détecter les cancers; 2) Des sources radioactives de hautes activités (Iridium-192, Cobalt-60, Césium-137) permettant de réaliser des gammagraphies et ainsi d'aller inspecter l'état de gazoduc et autres tuyauteries dans des raffineries afin de détecter une anomalie et d'éviter que cela ne pète; 3) Des traceurs permettant de contrôler l'état de santé de différentes installations (Or-198 pour le contrôle de l'état des hauts-fourneaux dans la métallurgie...); 4) Des traceurs (Tritiés, traceurs marqués au carbone-14, au soufre-35...) utilisés par de nombreux laboratoires de recherche en biologie et pharmacologie; Il y a encore de nombreuses utilisations et quasiment tous les produits que je viens de citer ne peuvent être fabriqués qu'à l'aide d'un réacteur nucléaire. Il y a quelques années (2 ou 3 ans), l'ASN avait tiré le signal d'alarme car il y avait un risque de pénurie de production de radionucléides pour la médecine du fait de l'existence de seulement 3 ou 4 réacteurs dans le monde pouvant assurer cette production. Donc se passer de nucléaire ce n'est pas seulement se passer d'une source d'énergie c'est également accepter de ne pas pouvoir traiter autant de cancer qu'actuellement, d'accepter un état plus précaires de nos usines chimiques (qui sont loin d'atteindre déjà l'état des installations nucléaires...), etc...
  3. Tout à fait d'accord avec toi. Les japonais ont relativement bien géré la crise jusqu'à présent. Mais ne crions pas victoire trop tôt. Attendons de voir si les pompes fonctionnent correctement et surtout si les piscines ne sont pas trop fissurées.
  4. Dans plusieurs message tu cites l'ISN. Mais de qui parles-tu ? Dans le paysage nucléaire français il y a : une autorité, l'ASN, un organisme d'expertise et de recherche, l'IRSN, et des exploitants, le CEA, AREVA et EDF. Tu lances apparemment des certitudes sans savoir de qui tu parles Oui les japonais savaient qu'en dégazant les coeurs ils relargueraient de l'hydrogène. Mais ils avaient deux choix, soit ils ne dégazaient pas et c'est le coeur qui faisait boum en envoyant toute sa matière dans la nature, soit ils dégazaient en ne relachant que des produits de fission mais en prenant le risque de faire sauter la structure du bâtiment. Je pense personnellement qu'ils ont fait le bon choix. Ces radionucléides font bien partie des chaines de désintégration que tu cites mais vu leurs périodes et l'âge de l'univers, il y a belles lurettes qu'ils n'existent plus naturellement (sauf peut-être à OKLO). Donc avant de dire que les autres n'y connaissent rien, il faut être sur de ne pas raconter n'importe quoi. Et puis si tu ne veux pas boire et même ingérer de radionucléides naturels, je te donne un scoop c'est impossible !!! L'iode 110 n'existe pas. Par ailleurs il peut très bien y avoir du césium-137 sans Cobalt-60. Le premier est un produit de fission et le second est un produit d'activation. Ils n'ont pas du tout la même origine et ne se rencontrent pas forcément aux mêmes endroits dans une centrale. Mais au niveau dosimétrique le césium-137 et l'iode-131 sont les plus dangereux de part l'énergie du rayonnement gamma du premier et de part le fait que l'iode se fixe exclusivement sur la thyroide. Ce sont eux qui délivreront la majeur partie de la dose reçue. C'est pour cette raison que l'on se focalise que sur ceux-ci mais effectivement, il y a du strontium-90 et autre... Et alors, qu'elle est ta proposition. On laisse tout à l'air libre... Dans ce cas là on ne planque pas tout sous le tapis, on fait en sorte que l'accident ait le moins d'impact possible.
  5. Qui a dit que la CRIIRAD était rigoureuse ? Comment peut-on comparer (cf le § REPERES du document de la CRIIRAD), des valeurs obtenues 5 à 7 jours après l'accident de Tchernobyl et mesurées à plus de 2000 km et des valeurs obtenues durant l'accident et mesurées seulement à 2 ou 300 km. Pour comparer il faudrait avoir les valeurs mesurées dans le centre de l'Ukraine du 27 au 29 avril 1986. En Ukraine on est monté à des niveaux entre 100 et 1000 Bq/m3. Donc encore une fois comparons ce qui est comparable. Ce n'est pas très scientifique comme conclusion.
  6. Juste une précision, Le N°3 n'est pas le 25ème réacteur le plus puissant au monde. Il fait 760 MWatt. Il est donc plus petit que tous les réacteurs nucléaires français (au minimum 900 MWatt). Par contre le site de Fukushima-Daiichi fait parti des 25 plus grand site nucléaire au monde. il faut vérifier ses informations avant de les données.
  7. Les "radiations", je préfère le mot "radioactivité", ne voyagent pas plus qu'un vulgaire produit chimique. c'est le même problème avec toutes les émanations qui ont pu résulter des raffineries et autres. La seule différence c'est que la radioactivité peut être détectée plus facilement. On pourra donc plus facilement se protéger d'un nuage qui passerait ou d'une contamination sur un sol. Et pour quelle raison devont nous plus limiter la catastrophe nucléaire que la catastrophe du à la pollution chimique. Si c'est parce que cela est trop tard et qu'il n'y a plus rien à faire OK. Mais là se pose une autre question : pourquoi les installations chimiques ne résistent-elles pas aussi bien que les installations nucléaires ? Si c'est pour la peur de la radioactivité, attention ne vous approchez plus de votre voisin. Pour ceux qui voudraient juger de la dangerosité de chacun des domaines à risques : http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_des_catastrophes_industrielles
  8. Bonsoir à tous, Effectivement la situation est assez préoccupante sur les sites nucléaires japonnais. Cependant, il y a une chose qui me choc. Tout le monde est focalisé sur ces centrales qui posent problèmes mais personne ne se préoccupent de savoir si les différents sites chimiques et autres raffineries présentes dans le secteur ont tenu le choc. D'un autre côté c'est normal que personne ne s'en préoccupe car vu les images quasiment immédiates vendredi de raffineries en feu, il y a belles lurettes qu'elles ont dispersé dans la nature tous leurs produits chimiques aussi nocif, voire plus, que le dégagement radioactif de la centrale. Mais là personne sans souci et surtout personne ne communique dessus. Quel est le nombre de raffinerie en difficulté ? Quels sont les produits chimiques qui ont été rejetés dans la mer, dans la nature ? Quel est le nombre de victimes du à l'explosion de ces installations ? Alors effectivement, trois réacteurs sont en difficulté et des dégagements radioactifs ont eu lieu mais cela suffit-il pour demander l'arrêt du nucléaire ? Personne ne demande l'arrêt des raffineries, de l'industrie pharmaceutique et autres industries chimiques. En tout les cas une pensée pour les tous les japonais qui font le maximum pour que la situation redevienne normale.
  9. Bonjour Pour moi je verrai bien effectivement barytine avec aragonite. Mais n'y aurait-il pas une troisième espèce présente ? Lilian
  10. Sympa la dawsonite. Pour la seconde je pencherai effectivement pour du rutile. Pour la troisième je lance une piste. Un minéral bleu du Mont Saint Hilaire = pourquoi pas Carletonite. Cependant, cette dernière est cubique.
  11. Bonjour à tous Cela faisait un petit moment que je n'avais pas participé au forum. Les photos sont toujours aussi superbes. Pour ma part, je viens de réaliser les 2 premières pour lesquelles je n'ai pas fait un mais plutôt un . Les voici : une autunite de la carrière Laurier à Grandrif (Puy de Dôme) une torbernite de Lachaux (Puy de Dôme) Ce n'est pas encore parfait mais je suis sur la bonne voie. C'est encourageant. Cela aurait été mieux avec un peu moins d'éclairage et une meilleure orientation (pour la torbernite).
  12. Bonjour David, J'ai également des pièces du même type et j'ai tout autant de mal pour l'identification. Personnellement, je ne pense pas que cela soit du rutile. Il y a parfois des cristaux plus fins et plus dorés qui pourraient être du rutile. Là, je pense plutôt à un pyroxène (mais lequel ?) recouvert par de la calcédoine ou de l'opale.
  13. Je me lance aussi Haute Vienne : Vaulry
  14. J'ai la chance d'avoir un vieux puits perdu qui servait du temps où la maison n'était pas raccordée au tout à l'égout. Je le comble petit à petit. 4 mètres de profondeur pour presque 1 mètre de diamètre, j'ai de la place.
  15. Bonsoir Kaporall, Il faut voir. Donnes-moi ton e-mail en MP et je te transferts des photos. Lilian
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